Et la nuit étend son voile maléfique,
Enserrant la terre dans une étreinte obscure...
Dans l'ombre profonde, le temps s'efface, s'évapore,
Ne laissant que l'instant, fugitif et intense.
Cachée dans l'obscurité, la pulsion diabolique
Se libère, déchaînée, impérieuse.
Lorsque minuit sonne, les adeptes de Lucifer émergent de l'obscurité,
Se rassemblant en des lieux secrets pour célébrer
Des messes noires empreintes de luxure.
Les femmes, envoûtées par des désirs inavoués
Abdiquent devant la tentation,
S'abandonnant aux plaisirs charnels et aux sévices
Qui mêlent jouissance et souffrance.
Leurs corps se tendent, leurs esprits s'enflamment,
Aspirant à rencontrer la Bête impure qui les possédera entièrement.
Dans ces rituels interdits, elles trouvent une libération,
une communion avec l'obscurité qui les emplit d'une extase profane.
Le temps devient éternité, chaque seconde,
Une morsure éphémère d'extase et de tourment.
Chacun traverse la nuit différemment :
Certains y trouvent un abri, une paix fugace ;
D'autres s'égarent dans ses labyrinthes, prisonniers d'un désir sans fin.
Dans les méandres du vice et de la luxure, elles s'abandonnent.
Leurs chairs s'embrasent, gonflées de désir,
Tandis que leurs esprits se corrompent,
Se livrant aux succubes infernaux, échos charnels d'une damnation voulue.