Être à la
hauteur  Les Murmures du Jour de Vongotha
Je ressens, chaque fois qu’une femme s’avance vers moi,
 Un profond sentiment de
responsabilité.
Ce n’est
pas une rencontre ordinaire, ni un simple jeu.
C’est un passage, presque initiatique, entre deux êtres
 Qui vont se frôler au bord de
l’ombre.
Révéler
une soumise, ce n’est pas la posséder.
C’est la recevoir avec humilité,
Comme on accueille une vérité fragile.
C’est la regarder, non pas comme un corps à plier,
Mais comme une âme à comprendre, à
guider, à éveiller.
Être Dominant, c’est être dépositaire de ce
Qu’elle ne dit pas, gardien de ce
qu’elle ose enfin offrir.
Je
connais trop bien les imposteurs.
Ces hommes creux qui s’érigent en Maîtres
 Pour mieux cacher leur vide.
Ils se pavanent dans des postures d’autorité,
Flattés par l’idée de dominer sans jamais
 Comprendre la beauté de la soumission.
Ils
profitent de la crédulité, abusent de la confiance,
et
croient que le BDSM se limite à la brutalité du geste.
Mais ce ne sont que des marionnettes du désir,
 Sans respect, sans fondation, sans âme.
Être à la hauteur d’une Femme soumise,
c
C’est tout l’inverse.
C’est
accueillir une présence.
C’est honorer sa démarche parfois timide,
Parfois fière de celle
Qui a traversé des kilomètres,
 Seule dans la nuit, avec le désir
Mais aussi la peur l'appréhension pour
Oser venir rencontrer celui qui saura peut-être
 Lui faire entrevoir ce qu’elle est
réellement.
Je
n’oublie jamais ce que cela représente.
Le
courage de venir, d’oser, de s’exposer.
Et je sais que cela exige, de ma part,
 Le respect absolu de son geste.
Former,
initier, révéler une soumise…
C’est un
art de lenteur, de patience et de clairvoyance.
Chaque
mot, chaque silence, chaque contact est une empreinte.
On
apprend à la guider dans ses peurs, à la protéger de ses excès,
A lui
donner confiance dans la beauté de sa propre noirceur.
Car le
BDSM n’est pas une conquête, c’est une construction.
Un temple
invisible bâti sur la confiance et le respect.
Ceux qui
l’ignorent ne connaissent que la surface.
Mais ceux qui le vivent savent que
 Ce lien n’est ni charnel ni brutal :
Il est
spirituel, viscéral, total.
Je ne me
suis jamais pris pour un dieu,
Mais j’ai conscience du pouvoir que me confie
 Une Femme quand elle s’agenouille devant
moi.
Et c’est
justement parce que je le sais
Que je ne
joue pas avec ce don.
Je le
protège, je l’honore, je le guide,
Car c’est dans cette vigilance que se
Mesure la vraie noblesse
De l'homme enfin du Maître.
Maître mot que je n'aime pas
Je préfère Partenaire
Être à la
hauteur, c’est cela :
savoir que dans chaque rencontre,
Il y a un serment silencieux,
Celui du respect, de la bienveillance
Du savoir vivre,  et de la vérité.
Et si la
soumise doit apprendre à se livrer,
le
Maître, lui, doit apprendre à mériter.
© Copyright Novembre 2025 Marc Vongotha 63
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