Petites gouttes brûlantes de cire
Elles glissent avec une lenteur délicieuse,
S’écrasent contre ta peau
Offerte, dessinant des sillons éphémères
Sur tes magnifiques courbes.
Sur tes globes parfaits, elles embrassent
Tes tétons durcis, chaque contact
Arrachant de toi un soupir mélodieux.
Tes petits gémissements emplissent
L'air, ajoutant une note envoûtante
A notre symphonie interdite.
Ton regard… Si doux, si rempli de désir,
Une lueur d’impudeur qui me subjugue.
Tu es à moi, vulnérable et audacieuse,
Tes cuisses écartées Sans retenue,
Offrant l’entrée de ta grotte humide et avide.
Les liens, ces complices de notre jeu,
Capturent tes poignets et chevilles
Dans leur étreinte de cuir,
Te rendant encore plus belle
Dans cette soumission.
Tes mouvements sont inutiles,
Tes résistances délicieuses,
Tandis que la cire
continue son œuvre.
Chaque goutte qui tombe est une offrande
A ton plaisir et à ta douleur,
Un mélange exquis que nous partageons.
Je ressens tout en toi,
Jusque dans mon âme,
Un écho de ton abandon,
De tes frissons, de ta fièvre.
Et alors que j’ajoute
Encore une goutte…
Je contemple la magie
De nos jeux pervers, où
Chaque instant te transforme
En un chef-d’œuvre vivant,
Vibrant, et éperdument à moi.
© copyright Marc Vongotha 63