Vongotha63-LeBlogBdsm: Donatien Alphonse François de Sade Marquis de Sade PDF

Depuis des siècles, des écrivains visionnaires ont exploré les frontières du désir, de la transgression et du pouvoir, donnant naissance à des œuvres marquées par l'audace et la subversion. De l'implacable liberté du Marquis de Sade, théoricien de l'excès et du plaisir cruel, aux récits plus contemporains où l'érotisme se conjugue avec l'introspection, ces auteurs ont sculpté un imaginaire qui continue de fasciner et d'interpeller.

Donatien Alphonse François de Sade

Marquis de Sade

Sade : le catalogue raisonné des perversions

Juliette de Sade par Philippe Calvell

Les Cent vingt journées de Sodome sont un livre bien étrange, d’abord parce que l’est toute œuvre du marquis de Sade, ensuite parce qu’il n’est pas terminé dans son écriture romanesque, bien que son plan soit achevé. Or ce plan, laissé par Sade, épuise toutes les perversions, déjà dûment répertoriées et minutieusement décrites dans les chapitres précédents.

scène sadienne

Si vous ne deviez lire qu’un seul ouvrage de Sade, ce devrait être celui-ci. Et si vous ne deviez lire qu’un seul livre traitant des paraphilies, ce devrait toujours être celui-ci. Psychopathia Sexualis de Krafft-Ebing (bien que passionnant dans son approche scientifique) n’en aborde que le dixième.

coït et étranglement

Sade n’aura écrit que « les passions simples » (avec son sens de la simplicité bien particulier, certes), tandis que les « passions doubles », les « passions criminelles » et les « passions meurtrières » sont à l’état d’ébauche, mais les brèves descriptions de ce que devait être le contenu sont éloquentes.

Vous verrez qu’au château de Silling, absolument aucune « perversion » (six cent deux !) n’est oubliée.

C’est ce qui rend ce livre unique – et dérangeant. Sade utilisait le terme de passion, dont l’un des sens renvoie aux sentiments et aux penchants qui nous sont imposés par cette nature dont nous faisons partie.

Œuvre du Marquis de Sade PDF

Justine ou Les Malheurs de la vertu

Les 120 journées de Sodome Pdf

La Philosophie dans le Boudoir Pdf

Donatien Alphonse François de Sade, communément appelé le Marquis de Sade, né le 2 juin 1740 à Paris et mort le 2 décembre 1814 à Charenton-Saint-Maurice, aujourd'hui Saint-Maurice dans le Val-de-Marne, est un homme de lettres, romancier, philosophe, voué à l'anathème en raison de la part accordée dans son œuvre à l'érotisme et à la pornographie, associés à des actes de violence et de cruauté (tortures, incestes, viols, pédophilie, meurtres, etc.). L'expression d'un athéisme anticlérical virulent est l'un des thèmes les plus récurrents de ses écrits. Il est l'auteur de nombreux ouvrages de divers genres qui ont fait de lui l’un des plus grands lettrés de la littérature mondiale.

Détenu sous tous les régimes politiques (monarchie, République, Consulat, Empire), il est resté enfermé — sur plusieurs périodes, pour des raisons et dans des conditions fort diverses — pendant vingt-sept ans sur les soixante-quatorze années que dura sa vie. Lui-même, en passionné de théâtre, écrit : « Les entractes de ma vie ont été trop longs2 ». Il meurt en détention à l'asile d'aliénés de Charenton.

De son vivant, les titres de « marquis de Sade » et de « comte de Sade » lui ont été alternativement attribués3, mais il est plus connu par la postérité sous son titre de naissance de marquis. Dès la fin du xixe siècle, il est surnommé le Divin Marquis, en référence au « divin Arétin », premier auteur érotique des temps modernes (xvie siècle).

Occultée et clandestine pendant le xixe siècle, son œuvre littéraire est réhabilitée au début du xxe siècle par Apollinaire et les surréalistes mais toujours interdite. Jean-Jacques Pauvert est le premier éditeur à braver la censure en publiant sous son nom ses œuvres. Poursuivi en 1956 pour outrage aux mœurs, défendu par maître Maurice Garçon, il est condamné, mais relaxé en appel en 1958. La dernière étape vers la reconnaissance est sans doute représentée par l’entrée de Sade dans la bibliothèque de la Pléiade en 1990.

Son nom est passé à la postérité sous forme de substantif. Dès 1834, le néologisme « sadisme », qui fait référence aux actes de cruauté décrits dans ses œuvres, figure dans un dictionnaire ; le mot finit par être transposé dans diverses langues.