Coaching
et Développement Personnel
Bienvenue
dans cette rubrique dédiée à l’exploration du BDSM, à ses nuances et à sa
compréhension. Que vous soyez curieux, débutant, ou en quête de réponses sur
vos propres désirs, cet espace est conçu pour vous aider à mieux cerner cet
univers fascinant.
Nous
aborderons des thématiques variées pour vous permettre de comprendre,
d’accepter – ou pas – ce qui vous attire. Vous avez des questions, des doutes,
ou simplement envie d’en savoir plus ? N’hésitez pas à m’écrire à mon adresse
mail pour échanger. Je suis là pour vous accompagner dans vos réflexions et
découvertes.
Origine des inclinaisons BDSM : Gènes,
psychologie et environnement
Existe-t-il
un "gène SM" ?
Il n'y a
pas, à ce jour, de preuve scientifique de l'existence d'un gène spécifique qui
prédisposerait une personne au BDSM. Toutefois, la sexualité humaine est
influencée par une combinaison complexe de facteurs biologiques, psychologiques
et sociaux.
Hérédité
et neurobiologie : Certains traits de personnalité, comme la recherche de
sensations fortes (thrill-seeking), peuvent être partiellement influencés par
la génétique. Ces traits peuvent expliquer pourquoi certaines personnes
recherchent des expériences intenses, y compris dans le cadre BDSM.
Expériences
personnelles : Nos expériences de vie jouent un rôle crucial. Certaines
personnes associent des sensations de douleur ou de domination à des
expériences de plaisir ou de sécurité dans leur passé, ce qui peut façonner
leur attirance pour ces pratiques.
Facteurs
environnementaux : L’exposition à des représentations culturelles (films,
livres, etc.) ou à des discours autour de la sexualité peut également orienter
ou révéler des intérêts pour le BDSM.
Pourquoi
est-ce si minoritaire ?
Le BDSM
implique une exploration des limites physiques, émotionnelles et mentales. Cela
demande souvent un certain degré de curiosité, d’ouverture et parfois de
transgression des normes sociales. Beaucoup de gens peuvent ne pas ressentir
cette curiosité ou se sentent limités par des tabous ou un manque
d’information.
Le masochisme : Pourquoi aimer la douleur ou
l'humiliation ?
Lien
entre douleur et plaisir
Chimie du
cerveau : Lorsque le corps ressent une douleur contrôlée, il peut réagir en
libérant des endorphines et de la dopamine. Ces substances naturelles agissent
comme des analgésiques et procurent une sensation de bien-être, voire
d'euphorie.
Exemple :
Cette sensation peut être similaire à celle ressentie après un effort sportif
intense.
Douleur
consentie : La différence entre une douleur subie (non consentie) et une
douleur consentie est essentielle. Dans le BDSM, le masochiste a le contrôle
(par le biais de limites établies et de safewords), ce qui transforme la
douleur en expérience positive.
Aspect
psychologique
Catharsis
émotionnelle : L'humiliation ou la douleur peuvent offrir une libération
émotionnelle. Cela permet de se déconnecter des attentes sociales ou du stress
quotidien et de se plonger dans un état où seules les sensations comptent.
Recherche
d'intensité : Certains masochistes cherchent à vivre des expériences extrêmes
pour se sentir pleinement vivants, pour repousser leurs limites ou pour
retrouver une connexion avec eux-mêmes.
Lien avec
la confiance
Le
masochisme s’inscrit souvent dans une dynamique de confiance très forte avec le
partenaire. Le fait de "se livrer" à l’autre sans peur de jugement ou
de blessure profonde peut renforcer l’intensité de l’expérience.
Le sadisme consensuel : Pourquoi aimer
infliger la douleur ou contrôler ?
Différence
entre sadisme pathologique et BDSM consensuel
Le
sadisme pathologique implique un désir de blesser autrui sans consentement, ce
qui est évidemment destructeur et illégal. Dans le BDSM, en revanche, le
sadisme est une pratique consensuelle qui vise à explorer des sensations
intenses dans un cadre sécurisé.
Plaisir
et contrôle
Sensation
de puissance : Être dans une position de contrôle total peut procurer une
satisfaction psychologique. Cela ne signifie pas nécessairement que le sadique
cherche à dominer dans tous les aspects de sa vie.
Création
de plaisir pour l'autre : Beaucoup de sadiques tirent leur propre plaisir du
fait de voir leur partenaire masochiste jouir ou se libérer dans l'expérience.
Exploration
et jeu de rôle
Pour
certains, le sadisme fait partie d’un jeu de rôle où ils peuvent incarner un
personnage différent d’eux-mêmes. Cela leur permet de s’affranchir des normes
sociales habituelles.
Les switchs : Entre deux rôles
Qu’est-ce
qu’un switch ?
Un switch
est une personne qui peut alterner entre les rôles de dominant(e) et de
soumis(e) selon les situations, les envies ou les partenaires.
Pourquoi
switcher ?
Adaptabilité
émotionnelle : Certains switch ressentent des besoins ou des envies différents
selon leur humeur ou la personne avec qui ils interagissent.
Enrichissement
personnel : Jouer les deux rôles leur permet d'explorer un spectre plus large
d'expériences.
Empathie
accrue : En alternant les rôles, un switch peut mieux comprendre ce que
ressentent les partenaires dans leurs positions respectives.
Pourquoi la majorité des gens ne comprennent
pas le BDSM ?
Tabous et
préjugés
Le BDSM
est souvent mal compris en raison de sa représentation dans la culture
populaire. Certaines œuvres exagèrent ou caricaturent ces pratiques, donnant
une image biaisée (par exemple, le BDSM est souvent réduit à de la violence ou
des abus).
Manque
d'éducation sexuelle
Dans
beaucoup de sociétés, l'éducation sexuelle ne couvre pas la diversité des
pratiques sexuelles. Cela limite la compréhension des dynamiques comme celles
du BDSM.
Peur de
l’inconnu
Les
pratiques BDSM remettent en question des normes culturelles, comme le rapport
traditionnel au sexe ou à la douleur. Cette remise en question peut provoquer
de l'inconfort ou un rejet instinctif chez certaines personnes.
Conclusion
Les
pratiques BDSM sont une facette riche et variée de la sexualité humaine, qui
repose sur des principes fondamentaux comme le consentement, la communication
et la sécurité. Elles permettent d’explorer des dynamiques profondes de
plaisir, de douleur, de pouvoir et de vulnérabilité.
©
copyright Marc Vongotha 63