Elle sait
qu'elle n'oubliera jamais rien de lui, ni la forme de ses mains, ni le goût de
sa peau, ni l'intensité de son regard. Elle sait aussi que ces instants de
bonheur ne lui appartiennent pas complètement...Mais qu'importe, elle garde en
elle les images de ces moments volés et se les projettera les soirs de solitude
comme un vieux film dont on ne se lasse jamais...Car l'éclat de quelques heures
de bonheur suffit parfois à rendre tolérables les désillusions et les
saloperies que la vie ne manque pas de nous envoyer.
Guillaume
Musso
Cette
citation de Guillaume Musso, empreinte de nostalgie d'un amour
intense mais fugace, peut être interprétée dans une perspective BDSM en la
mettant en parallèle avec la dynamique complexe entre un Maître et sa soumise.
Voici à quoi me fait penser ce texte remplie de souvenir intense comme j’en ai
beaucoup, en moi de mes ex partenaires soumises, oui j'ai toujours des pensées pour celles qui ont traversées ma Vie
"Elle
sait qu'elle n'oubliera jamais rien de lui, ni la forme de ses mains, ni le
goût de sa peau, ni l'intensité de son regard."
Cette
phrase reflète l'empreinte indélébile que laisse un Maître sur sa soumise. Dans
une relation BDSM, chaque geste, chaque sensation, chaque regard peut devenir
une gravure mentale qui perdure bien au-delà des instants vécus ensemble. Le
Maître, par sa présence, ses gestes maîtrisés et l'intensité de son regard,
marque la mémoire et le corps de celle qui se soumet à lui.
"Elle
sait aussi que ces instants de bonheur ne lui appartiennent pas
complètement..."
Dans le
BDSM, les instants de connexion entre Maître et soumise sont souvent perçus
comme un privilège temporaire, presque sacré, accordé par le Maître. La soumise
sait que ces moments transcendants sont à la fois éphémères et profondément
transformateurs, mais qu'ils restent liés à une dynamique où le contrôle
appartient à une autre personne.
"Mais
qu'importe, elle garde en elle les images de ces moments volés et se les
projettera les soirs de solitude comme un vieux film dont on ne se lasse
jamais."
Les
souvenirs des scènes BDSM, qu'elles soient sensuelles ou marquées par
l'intensité de la douleur consentie, sont souvent revisités par les soumis(es).
Ils deviennent des trésors intimes, des repères de plaisir ou de dépassement de
soi que l'on revisite mentalement pour s'y replonger dans les moments de
solitude. Chaque image mentale agit comme un écho de ces instants volés à la
banalité du quotidien.
"Car
l'éclat de quelques heures de bonheur suffit parfois à rendre tolérables les
désillusions et les saloperies que la vie ne manque pas de nous envoyer."
Ici, la
pratique BDSM peut être vue comme une parenthèse libératrice et régénératrice.
Dans une vie parfois marquée par des frustrations ou des douleurs, le BDSM
offre un espace unique où les partenaires, en explorant des zones interdites ou
taboues, peuvent accéder à un bonheur brut et inoubliable. Ces moments de
bonheur transcendent leur éphéméride et offrent une lumière qui continue de
briller dans l'obscurité des jours ordinaires.
Ce texte
peut être perçu comme un hommage au pouvoir des souvenirs dans une relation
BDSM. Une soumise garde en elle la trace des moments intenses vécus avec son
Maître, non pas comme une possession, mais comme une offrande précieuse qui
continue à réchauffer son esprit dans l'absence.
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