Sensualité
et Soumission : Récits SM Classiques de A à Z
Attention, il s’agit d’un récit à caractère érotique et pornographique.
Ce récit peut heurter le jeune public ou les personnes sensibles.
Bienvenue
dans un univers où la plume caresse l’interdit et explore les méandres des
fantasmes inavoués. Cette rubrique est une ode à l’art de raconter, un espace
où les récits SM prennent vie, entre sensualité brute et soumission totale.
Vous y
découvrirez des textes qui capturent l’essence même du BDSM, qu’ils soient nés
sous ma plume ou glanés dans les recoins les plus audacieux du web. De
l’élégance des jeux de pouvoir aux pulsions les plus obscures, chaque histoire
vous invite à plonger dans des scénarios intenses, libérés de toute censure.
Laissez-vous
emporter par des récits où le désir se mêle à la douleur, où la domination et
la soumission deviennent un langage à part entière. Qu’il s’agisse d’un hommage
aux classiques intemporels ou de créations originales, ces textes sont conçus
pour éveiller vos sens et nourrir vos rêves les plus profonds.
J’espère
qu’ils sauront éveiller en vous des émotions puissantes et vous offrir autant
de plaisir cérébral que physique. Laissez votre imagination s’envoler, et que
chaque mot devienne une clé pour déverrouiller les portes de vos désirs.
Le Chenil
Chapitre
1
La
rencontre
S’il y a
une chose que j’adore par-dessus tout, c’est de me promener dans les bois.
Surtout quand je suis stressé ou que des soucis m’encombrent la tête. Parfois,
un arbre se prend toute ma colère à coup de poing. La forêt est un bon
exutoire, un calmant hors pair. Il m’arrive de rester des heures assis au pied
d’un arbre auquel je lui raconte mes déboires, mes bonheurs. Il m’arrive même
de me foutre à poil et de déambuler ainsi en imaginant une femme délectable
tout contre moi. Et puis, j’écoute aussi cette forêt; j’essaie de la deviner,
de mieux la connaître. C’est normal pour un type comme moi, je suis
menuisier-charpentier. Très souvent, il arrive que j’y croise des animaux,
chevreuils, sangliers, oiseaux de proie; et tout ce qu’elle peut contenir comme
animaux. Et puis, il y a ce que j’allais découvrir et qui sortait des chemins
battus et qui allait bouleverser ma vie du tout au tout. Pourtant, ce jour-là,
je n’étais pas au mieux côté humeur.
Je venais
de perdre bêtement un gros chantier.
Bien calé
contre un grand chêne; ce sont les grommellements d’un chien qui attirent mon
attention; un bon gros chien; à entendre ses grognements, en tout cas, ce ne
sont pas ceux d’un chien de chasse. Il n’est pas seul, en percevant cette voix
féminine donner des ordres pas très loin de ma position. Et puis, il y a cet
ordre : « Grimpe, baise ta chienne de maîtresse, Hunk ! » J’avoue que
cela m’a surpris à plus d’un titre, mais pas que... Je me
suis laissé guider
par les gloussements que pousse cette femme, par les encouragements qu’elle
donne à son chien. Je suis arrivé près d’une petite clairière, dans le sens
opposé de cette petite brise. Je ne voulais pas que le chien me renifle.
Et alors
là, j’ai vu ! Pour cela, je n’ai même rien manqué. J’ai vu une
scène que je ne pensai à voir qu’à
peine rêvée, fantasmée. Mais là...
Quand
j’ai vu cette femme entièrement nue, à quatre pattes, avec son molosse de chien
sur son dos et qui la baise, je suis resté sur le cul. La femme est à genoux;
le haut du corps est posé à même le sol herbeux; le chien a ses pattes avant de
chaque côté du corps de la femme, il lui lèche la nuque. Je suis resté sans
voix, incapable de penser raisonnablement. La femme est belle, pulpeuse; la
trentaine. Le chien s’active, tel un mec, en elle. Il a tout d’un chien très
bien éduqué à la chose, car il varie son rythme sous les ordres de sa
propriétaire. Soudain, je vois la femme se crisper, son corps se tendre et sa
bouche s’ouvrir pour jouir merveilleusement. Je ne suis pas arrivé à trouver
une comparaison raisonnable dans tout ce que j’avais déjà vécu. C’était à la
fois dégueulasse à regarder et pourtant superbe et magnifique, de voir cette
femme jouir à plusieurs reprises. Quand le chien se retire enfin, la femme se
roule lentement sur le côté et, sur le dos, elle vient sucer son molosse.
Le chien
se met immédiatement à lécher la vulve de sa maîtresse. Tête-bêche entre un
chien et une femme, je n’ai jamais vu cela. J’aurais pu être dégoûté, certes,
mais là, non, rien de rien. Je suis même en admiration devant ce couple hors du
commun, devant cette femme qui s’assume pleinement dans ses plaisirs en dehors
des chemins battus.
Quand le
chien jouit dans la bouche de cette femme, il ne s’arrête pas de la lécher. Si
elle ne semble pas encore repue, le chien semble vouloir voir sa Maîtresse
jouir encore et elle l’encourage dans ce sens. Maintenant, vous dire combien
cela a duré, j’en serais bien incapable. Je sais que le soleil décline quand
elle remet sa robe, son chien, sagement assis devant elle, la langue pendante.
Elle se saisit de la laisse qu’elle enroula dans sa main et tous deux
repartirent tout tranquillement. En la voyant, maintenant, vêtue, elle me fait
penser à cette célébrité vue dans une revue, Kelly Brook lors d’une soirée
mondaine. J’avais déjà au moins un point de comparaison : leurs corps; et elles
étaient semblables à bien des égards. Cependant, cette femme au chien possède
quelque chose en plus, un petit je ne sais quoi qui ne peut que m’attirer
déraisonnablement vers elle.
Je suis
rentré chez moi, encore complètement secoué par ce que je venais de découvrir,
un chien qui baisait une femme, une très belle femme qui plus est. Oh, je ne
suis pas niais à ce point, je savais que cela existait. Mais de là à le voir de
mes propres yeux, en direct, il y avait une marge, que dis-je, la longueur
additionnée de la largeur de l’Atlantique et du Pacifique. Enfin, chez moi,
dans ma tête, ces images tournent en boucle. Même, mon sommeil en est perturbé.
Je ne parle même pas de ma main qui fait des va-et-vient sur ma queue jusqu’à
ce que je macule mon corps et mes draps. Bref, ils m’avaient retourné les sens
et avaient aiguisé ma curiosité; et pire que tout, le simple fait de voir ce
visage jouir me met en transe. Et puis, j’avais eu ce moment de dégoût, lui, il
avait totalement disparu.
Quelque
temps plus tard, je suis de retour dans ce bois, cherchant des réponses à mes
questions. Je ne suis pas très loin du lieu du dit "crime", à peine à
une vingtaine de mètres. De ma position, je profite d’une très belle vue sur
cette petite clairière. Et c’est à ce moment que cette femme est arrivée avec
son chien, ce molosse. Très vite, à l’invitation de sa patronne, le chien a
enfilé sa truffe sous la courte robe et je le devine, la lécher. Du reste, elle
s’adosse à un pin en remontant lentement sa robe et encourageant son clebs qui
lèche déjà ses pieds. Dans un mouvement lent, elle retire sa robe. Elle ne
porte rien d’autre que ses chaussures, à présent. Le chien, lui, bruyamment, la
lèche et ce doit être efficace, la femme commence à soupirer de bonheur. Dans
mon petit livre sur les canidés, je cherche la race du chien. Déjà, il est
grand, le poil gris avec un peu de rouge et pan, je le trouve, c’est un lévrier
irlandais.
Mon
bouquin dans la poche, je regarde attentivement ce couple.
Puis,
sans bruit, je m’approche de ce couple extraordinaire. Le chien s’arrête un
bref instant, renifle les alentours, je m’arrête. Il reprend son léchage, la
femme ne tarde pas à jouir une première fois. J’en profite pour faire quelques
pas dans leur direction, vent de face. Je ne suis plus qu’à une petite dizaine
de mètres. Le chien ne s’occupe plus de ce qui se passe autour de lui. La femme
vient de se mettre en position, elle donne ses ordres, sa voix est douce. Le
chien bande et s’enfonce lentement entre les cuisses de sa maîtresse qui le
guide. Elle lui ordonne de tout lui mettre. Bien au fond, je le suppose, le
chien commence à s’activer très lentement. Il se montre très obéissant aux
ordres donnés tout en douceur. Je m’approche encore. Le chien, sans s’arrêter,
renifle encore autour de lui. Il me fixe, il m’a vu. Il ne tient pas compte de
ma présence. Tout content, il continue bravement à baiser cette femme, la
langue pendante.
J’en
profite pour, cette fois, venir tout près d’eux, juste derrière eux. Je m’amuse
même à caresser ce chien. Il ne me montre aucun signe d’agressivité, au
contraire, il m’accepte en me léchant ma main. Ma main passe du chien à la
poitrine ballante de cette femme. Sa tête se retourne brusquement, je pose mes
doigts sur sa bouche en lui souriant tendrement sans arrêter de masser sa belle
poitrine.
Comme le
chien, elle lèche et suce mes doigts, même pas gênée par ma présence plus
qu’inopportune près de ce couple hors norme. Je crois que ma présence la
rassure quelque peu, enfin, c’est ce dont je présume. Je continue à masser ses
seins, caressant et encourageant le chien de l’autre. Sous l’emprise de son
chien, d’une main agile, la femme parvient même à défaire mon pantalon. Je me
pose devant elle assis, jambes allongées, bien écartées, elle me suce.
Je
pourrais dire que je dors encore enfermé dans un rêve fantastique ou je
fantasme, tout éveillé. Mais non, tout se passe en temps réel, le chien qui
baise cette femme, cette femme qui me suce ma queue, le tout se passant bel et
bien en temps réel. Le chien bouge un peu, sur le dos, posant ses grosses
pattes sur les épaules de sa maîtresse. Je ne cesse de l’encourager de mes
mains. Il me lèche même le visage. Puis, c’est plus fort que moi, je jouis,
entraînant cette femme dans mon orgasme et le chien qui suit le mouvement. Je
suis étendu sur le sol, je fixe cette femme qui ne me perd pas du regard. On ne
se parle pas, ce serait bien inutile, on se lit nos pensées qui s’affichent sur
nos visages. Je m’approche de son visage, nous nous embrassons longuement. Je
sens mon sperme glisser sur ma langue. Le chien finit par se retirer, il
s’approche de moi, me renifle ma queue, me la lèche. Surpris, je cherche,
l’espace d’un très court instant, à fuir cette gueule.
Mais non,
ce chien parvient à me faire bander en me léchant simplement. La femme
s’approche de moi, branle son chien d’une main, sa bouche se soude à la mienne.
Je vais jouir si cela continue. Je peine à me retenir. Puis, sa bouche rejoint
la bite du clébard. Je la regarde sucer ce chien qui ne cesse de me lécher la
queue, même mes couilles y passent. À vrai dire, c’est nettement moins
dégoûtant que je ne l’avais imaginé une fois qu’on y a goûté.
Je jouis
sur mon ventre, le chien lèche mon sperme, ne me laissant pour toutes traces
que celle de sa bave. Sous lui, la femme s’active encore. Je bande encore, je
contourne ce corps, enfonce ma queue dans le sexe de cette femme. Je sais
pourtant que le chien a joui à l’intérieur, qu’importe, la tentation est la
plus forte. Je baise cette femme qui pousse de jolis gloussements. Elle aurait
très bien pu ordonner à son chien de m’attaquer après tout. Le chien me fixe,
sa langue pendante, pleine de bave. Je vois bien qu’il va jouir. Je le caresse,
il lèche ma main et sa croupe remue soudainement de manière presque brutale. Il
vient de jouir. La femme le repousse tendrement. Sa main rejoint la mienne
posée sur ses fesses. Le chien fait le tour, je sens sa langue entre mes
fesses. Pendant un moment, j’ai peur qu’il ne cherche à m’enculer. Non, rien,
il se contente de me lécher le fion et les couilles. La femme jouit, sa tête
posée sur le sol. Je jouis peu après.
Cette
langue sur mon anus m’y a aidé fortement. Je suis mort cette fois, je roule sur
le sol, m’allongeant près de cette femme. Le chien vient se coucher devant
nous. Je colle mes lèvres sur celle de cette belle inconnue. Je crois bien que
ce baiser vient de sceller une longue union de plaisir.
—
Colette, enchantée. Et si je peux, vous m’avez baisée merveilleusement.
— Alain,
tout aussi enchanté. C’est la seconde fois que je vous vois ici. Il est bien
éduqué votre molosse.
— Oui, il
m’a fallu du temps, mais j’y suis arrivée. Il se nomme Hunk. Ce qui en anglais
signifie baiseur !
— Un nom
qui lui va à merveille. Vous venez souvent par ici ?
— Depuis
que je dresse Hunk; en gros, un an et quelques une à deux fois par semaine.
— Mince,
dire que j’ai raté toute une année.
— Il vous
plaît ?
— Pas que
lui !
— Alors,
venez, on va chez moi, on y sera mieux.
Comment
refuser, c’est carrément impossible après ce que je viens de vivre. Je l’aide à
se relever, le chien, lui, ne bronche pas tout le temps qu’on s’habille. On se
sépare un moment, il est temps pour moi de rejoindre ma voiture. Quand elle
arrive, je la suis.
Je ne
suis même pas étonné de traverser toute la ville d’est en ouest. En chemin, je
me suis demandé comment tout avait été aussi facilement. C’est vrai, j’arrive,
je baise une inconnue qui vient de se faire mettre par un bon gros toutou, il y
a de quoi flipper. Bah, je verrais bien comment tout cela se goupille après
tout. Puis, en rase campagne, elle bifurque sur un petit chemin de terre pas
trop fait pour ma voiture. Nous arrivons devant un chenil. Là, je commence à
peine à comprendre. J’ai tout juste le temps de descendre de voiture que Hunk
accourt vers moi. Il s’en prend à mon pantalon dans sa gueule, mais sans
réellement le mordre, le pincer, tout au plus. Il me tire en direction de la
maison.
— Il ne
te lâchera qu’une fois à l’intérieur. T’es devenu son meilleur pote maintenant.
— Dis,
c’est à toi tout ça ?
— C’est
mon père qui l’a créé. Depuis sa maladie, je suis seule à m’en occuper.
— Il y a
pas mal de travaux à faire.
—
J’accepte toute aide, même la tienne, tu sais.
—
Pourquoi pas, je bosse dans le bois !
Je vois
m’adresser le plus merveilleux sourire qu’il m’a été donné de voir. Dans sa
modeste maison, sauf une photo de son père et de ce que je suppose être celle
de sa mère, il n’y a que des images de chien prises dans le chenil. Hunk me
lâche même après que je me sois sagement assis. Quand Colette revient, elle est
entièrement nue. Je ne sais pourquoi, mais je n’en suis pas étonné outre
mesure. Elle donne l’impression d’être une fille qui adore vivre à 100% au
naturel. Du pied, elle pousse un fauteuil et s’agenouille devant la table
basse. Elle me sert un long drink. Devant elle, je ne perds pas le nord, je me
déshabille et m’assois face à elle, en tailleur. Tranquillement, nous buvons
notre verre tout en bavardant le plus naturellement du monde. Parfois, Hunk
s’en vient quémander une caresse ou nous lécher. Lentement, mais sûrement, nous
en venons au sexe, Hunk et les autres chiens. C’est alors que je la vois rougir
légèrement, ce qui lui va à ravir.
Hunk sait
déjà que nous parlons de lui et ses congénères. Il s’est couché sous la table
basse, sa langue lèche alternativement nos pieds, nos jambes, comme s’il en
voulait encore. Quand elle me sert le verre suivant, elle se pose près de moi.
Très vite, me voilà sur le dos avec Colette couchée sur moi. Très vite encore,
nous baisons comme des fous sous le regard impassible de Hunk. Enfin, Plus nous
baisons, plus Hunk lèche nos corps. Cela met ce je ne sais quoi en plus qui
commence sérieusement à me plaire. Quand il grimpe sur sa Maîtresse, c’est pour
la sodomiser. C’est à ce moment que Colette et moi jouissons ensemble, d’une
seule et même voix. Le chien s’active dans le cul de Colette. Je bande à
nouveau et très vite. Et je ne pensais pas cela possible, me connaissant.
Colette me glisse que la première fois qu’un chien l’a baisée, elle donnait à
manger aux chiens. C’est un berger allemand qui lui a sauté dessus.
Si au
début, cela lui sembla un jeu, très rapidement Colette se laissait vite
convaincre et ce qui devait arriver est arrivé. Le chien l’a longuement baisée,
puis un autre et ainsi de suite, et elle prenait son pied à chaque fois. Un
aveu vient expliquer le pourquoi, elle donnait à manger à ses chiens,
entièrement nue, en l’absence de son père et de tout autre être humain. Depuis,
il n’est pas un mâle du chenil qui ne l’ait pas entreprise. J’avoue que de le
savoir me donne des envies encore plus grandes. C’est encore ensemble que nous
jouissons; le chien jouit à son tour, dans le cul de Colette, le temps que son
nœud se dégonfle.
Ensuite,
par la main, nos corps recouverts de notre transpiration, je guide Colette
dehors. Dès que les chiens voient Colette, c’est presque l’émeute. Cela aboie
de partout dans le chenil. Contre un grillage, j’y adosse Colette, lui relève
une jambe et glisse mon sexe toujours aussi tendu dans le sien. Les chiens nous
regardent, aboyant à qui mieux mieux. Certains hurlant pratiquement comme des
loups à la lune. Plus nous baisons sauvagement, plus les chiens s’excitent.
Quand elle jouit, Colette, je ne peux m’empêcher de lui dire que j’aime
profondément son monde.
Enfin,
sous une bonne douche, l’aveu d’une envie de la voir prise par ses chiens se
glisse dans l’oreille de Colette. Elle ne semble guère surprise. Son baiser
volcanique n’en est qu’un pâle reflet. Même Hunk semble ne pas être autrement
surpris quand je le désigne. Puis elle me fixe avant de me faire l’aveu que
j’étais bien le premier mec qui n’était pas dégoûté par ses manières de
pratiquer le sexe. Le dernier étant reparti chez sa mère en hurlant son nom.
Autour de
la table de la cuisine, après avoir envoyé Hunk rejoindre ses congénères, une
petite agape n’est pas de trop. Toujours à poil, nous étalons, sans complexe,
nos confidences au grand jour. C’est dingue ce qu’on peut se confier quand on est
à poil, on ne peut plus se cacher, c’est top. Du coup, j’y vais même de mes
nouveaux fantasmes. Ainsi, je lui confesse vouloir la promener en laisse au
milieu de sa meute de ses mâles canins en rut, et les voir tous, la prendre de
partout. Les yeux de Colette sont illuminés à l’idée de subir mon fantasme. Je
suis certain que si nous n’étions pas, autant, fatigués, elle m’entraînerait
sur-le-champ parmi les enclos, et en laisse. Dans son lit, nous avons tout
juste la force de baiser encore une dernière fois. Même si je bande mou,
l’envie de la prendre est plus forte. Surtout que mon cerveau est en ébullition
à l’idée de la voir se faire baiser par tous ses toutous. Même mes rêves sont
remplis de chiens qui baisent Colette à tout va.
Au matin,
c’est la langue de Hunk qui me réveille. Sur mon visage, Hunk s’en donne à cœur
joie. Maintenant assis avec ma trique matinale, le chien se met à me lécher la
queue et c’est très loin d’être désagréable. Même si j’ai un peu peur qu’il me
la croque par pure jalousie. Colette vient se joindre à son chien. Elle me
couche sur le dos, me pompe ma verge bien fièrement dressée. Pendant qu’elle me
suce, le chien me lèche le fion. Des réveils comme cela, j’en veux bien tout le
restant de ma vie. Pour tout dire, je me suis dit cette phrase, celle qui dit
qu’aujourd’hui est le premier jour du reste de ta vie, la nouvelle.
Pour moi,
snif, il est temps de rentrer, même si c’est à contrecœur. Notre séparation
n’est pas la plus agréable que j’ai vécu. Il en est de même pour Hunk qui
s’approche de moi, tout larmoyant. Aux dires de Colette, ce chien m’a adopté.
Cela rend cette séparation encore plus... Oui bon ! Sur la
route du retour, je ne cesse de penser à cette
femme et ses chiens. Les images les plus insensées, les plus délirantes ne
cessent de perturber ma concentration. Chez moi, c’est encore pire. En bas,
dans mon atelier, alors que je dois faire un cadre de porte en bois, c’est à
peine si j’arrive à faire un montant correctement. Colette et Hunk sont en
train de me rendre complètement fou. Il faut l’arrivée d’un client pour que je
me souvienne que je dois travailler. Le client partit, j’ai l’impression que
Colette est là, juste derrière moi. Mais non, il n’y a personne d’autre que le
fruit de mon imagination. Pire, dès qu’un chien aboie dans le quartier, je
crois entendre ou voir Hunk.
Il me
tarde d’être samedi, de faire ces cinquante bornes et quelques pour la
rejoindre. Pire que tout, je les imagine dans le bois, dans cette toute petite
clairière, baisant sans moi, tous les deux. Du coup; une feuille de papier, un
feutre noir, un bout d’adhésif, un coup de téléphone, et me voilà en route. Je
ne tenais plus en place.
Je fonce
comme un beau diable, un scénario bien ancré dans ma tronche. Il me tarde
d’être près de Colette, de voir Hunk baiser sa maîtresse. À peine devant le
chenil, devant la porte, je me saisis d’une laisse, d’un collier, et entre. Je
la découvre nue, en train de faire son ménage. Je lui passe le collier, y
accroche la laisse et l’entraîne dehors avant de l’embrasser copieusement. Hunk
nous suit, branlant sa queue comme un métronome à pleine vitesse. Au milieu des
enclos, je pousse Colette à se mettre à quatre pattes. Docile, elle ne se fait
pas prier. J’ouvre la cage d’un doberman, le chien se fait doux, reniflant
cette femelle. Il ne tarde pas à lécher son cul avant de la saillir tout en
douceur. À croire qu’ils sont tous éduqués pour baiser des humaines. Hunk se
met devant le visage de Colette. Cette dernière ne perd pas de temps. Sa bouche
s’aventure sous le ventre du chien qui, très vite, bande. Colette le suce comme
s’il s’agissait de moi.
Quand le
doberman se retire, c’est moi qui le remplace, n’y tenant plus. Je la bourre
brutalement, sauvagement. Cela ne sembla pas déplaire à Colette qui m’encourage
à me montrer encore plus violent entre ses cuisses. Une claque, une autre, une
suivante qui en amène d’autres. La belle gardienne de ce chenil jouit comme
aucune femme n’avait joui devant moi. Je jouis dans son corps merveilleux. Je
jouis et me retire, une violente envie de pisser vient de se faire jour. Hunk
vient de jouir à son tour. Il me fixe, je lui montre son coin, il s’en va la
rejoindre, non sans avoir léché ma main. Tout le chenil aboie. Ma belle
gardienne de chenil se retourne, devant ma queue, elle se met à la sucer. Je
n’ai pas le temps de lui dire que je ne voulais que pisser. Elle se prend tout
dans sa bouche. Si elle est surprise, cela passe très vite et la voilà qui me
boit tout sourire, qui plus est.
Sur son
visage, son corps coule mon urine comme dans sa gorge et en plus, elle l’étale
sur son corps de ses mains comme si elle se lave. Elle me plaît, j’en suis fou
de cette femme. Puis je l’embrasse avec furie, une furie tout amoureuse. Ma
pisse, le sperme de Hunk, je bande. Le monde et la vie de Colette, j’en suis
fou, voilà la seule et l’unique constatation que je puisse faire.
Avec
rage, elle me retire mon pantalon, mes chaussettes et tout le reste. Nu avec
elle, nous déambulons parmi les enclos. Elle me donne les noms de tous ses
chiens, leurs pedigrees. Cela étant, si l’un des propriétaires débarque,
Colette aura de quoi se vêtir vite; pas moi. L’envie de vivre avec cette femme
se fait encore plus sérieusement ressentir. Je deviens marteau loin d’elle et
de ses chiens. Devant une bonne tasse de café et un bon calvados, nous en
discutons, même si cela peut paraître trop vite. Il y a que je suis réellement
tombé raide-dingue de cette femme, et elle ne me contredit pas, loin de là.
Nous sommes collés l’un à l’autre, nous puons la sueur, la pisse, l’odeur de
ces chiens. Qu’importe, elle me veut et je la veux avec tout ce qui vit autour
d’elle et tout ce qu’elle aime et que j’aime maintenant. Et ce n’est pas Hunk
qui va me dire le contraire, il m’a déjà adopté depuis la forêt.
Depuis,
je fais quotidiennement les trajets entre mon atelier et le chenil. Dans un
coin, une sorte d’abri, je me mets à le refaire entièrement pour y mettre mes
machines. En quelque mois, mon nouvel atelier agrandi est prêt et fonctionne à
plein rendement. Il y a une chose qui a changé, je ne porte rien quand je
bosse, enfin si, un tablier de cuir bien épais. Dès qu’un client arrive,
j’enfile juste un pantalon et mes chaussures.
Chaque
matin, je me lève avec Hunk qui me lèche les burnes pendant que ma belle me
suce la bite. Chaque jour, je promène Colette, nue, en laisse parmi ses chiens;
j’en choisis un ou plusieurs qui vont la baiser avant que je ne la baise ou
l’encule à mon tour. Devant moi, Colette se fait chienne, ce qu’elle adore
faire. Plus je repousse nos limites, plus nous sommes heureux. Des limites, il
n’en est guère qui nous rebute. Parfois, Colette peut rester toute une journée
dans un enclos, et même la nuit si elle s’est montrée insupportable. Je sais
qu’elle adore cela, elle me l’a confié sur l’oreiller. Je la punis de temps à
autre, ma main est l’instrument avec lequel je fesse ma désormais belle petite
chienne. Elle adore jouer les impudentes afin que je la fesse. J’aime cette
femme plus que tout au monde.
Dans la
petite clairière, il n’est pas rare que nous y venions, accompagnés de
plusieurs bons gros mâles qui vont la baiser jusqu’à ne plus pouvoir. C’est
dans ces moments-là que Colette jouit divinement. Qu’elle laisse son corps
exprimer tout son plaisir, c’est là tout notre bonheur. Me séparer de cette
femme équivaudrait à me jeter du haut d’une falaise avec une pierre attachée à
mon cou dans un lac en me faisant percuter par un satellite militaire top
secret, c’est dire que je suis accro à elle et son monde.
Au bout
de quatre mois et quelques, on parle mariage, on parle soumission, on parle
même d’un tatouage canin sur son corps.