Sensualité
et Soumission : Récits SM Classiques de A à Z
Attention, il s’agit d’un récit à caractère érotique et pornographique.
Ce récit peut heurter le jeune public ou les personnes sensibles.
Bienvenue
dans un univers où la plume caresse l’interdit et explore les méandres des
fantasmes inavoués. Cette rubrique est une ode à l’art de raconter, un espace
où les récits SM prennent vie, entre sensualité brute et soumission totale.
Vous y
découvrirez des textes qui capturent l’essence même du BDSM, qu’ils soient nés
sous ma plume ou glanés dans les recoins les plus audacieux du web. De
l’élégance des jeux de pouvoir aux pulsions les plus obscures, chaque histoire
vous invite à plonger dans des scénarios intenses, libérés de toute censure.
Laissez-vous
emporter par des récits où le désir se mêle à la douleur, où la domination et
la soumission deviennent un langage à part entière. Qu’il s’agisse d’un hommage
aux classiques intemporels ou de créations originales, ces textes sont conçus
pour éveiller vos sens et nourrir vos rêves les plus profonds.
J’espère
qu’ils sauront éveiller en vous des émotions puissantes et vous offrir autant
de plaisir cérébral que physique. Laissez votre imagination s’envoler, et que
chaque mot devienne une clé pour déverrouiller les portes de vos désirs.
Toute ressemblance avec une certaine ex soumise
serait, bien sûr, purement fortuite… Mais qui sait ?
Parfois,
l’ombre en moi se réveille, une part obscure qui murmure des fantasmes
insoupçonnés, troublants. Je t’imagine dans un scénario où la perversion se
mêle à l’intensité brute d’une mise à nu, où les limites s’effacent au profit
d’un abandon total.
Tu es là,
nue, vulnérable et pourtant fière, collier de cuir noir autour du cou, ceinture
large et cloutée encadrant ton ventre. Ta poitrine tendue, offerte, trahit
autant ta honte que ton désir. Tu te tiens dans un box d’une grange reculée,
isolée au cœur du Forez, entourée de spectateurs avides, hommes et femmes,
venus assister à cette étrange célébration de la déchéance, prêts à payer cher
pour être témoins de ce spectacle unique.
Le décor
est rustique, presque brut : de la paille, de la boue, l’odeur animale
omniprésente. Une chèvre curieuse et un bouc imposant te fixent, tandis que
leurs langues râpeuses explorent les moindres recoins de ton intimité,
réveillant en toi une sensation troublante, un mélange d’inconfort et
d’excitation. Ton regard, fier comme celui d’une guerrière Amazone, croise le
mien. Nous savons tous les deux que ce jeu est autant une épreuve qu’une
offrande.
Les
murmures de la foule s’élèvent. Une femme s’avance et, d’un ton moqueur,
propose :
« Elle ne souffre pas assez. Du gros sel, là, dans sa chatte…
Voyons voir comment cette salope
supporte vraiment. »
Le sel
est apporté, et sans douceur, il est versé, frotté contre ta chair délicate. La
brûlure est immédiate, violente. Ton corps tressaille, mais tes gémissements
trahissent plus que la douleur : un plaisir enfoui, dévorant, que toi seule
peux comprendre. Le bouc et les chèvres, attirés par cette saveur nouvelle,
redoublent d’ardeur, leurs langues râpeuses aggravant ta souffrance tout en
attisant cette flamme intérieure.
Tu es
martyrisée, adorée, transformée en objet de désir et de fascination. La paille
humide d’urine et de cyprine devient le théâtre d’un mélange viscéral de
douleur et de plaisir, où les limites de la décence s’effacent totalement. Les
spectateurs eux-mêmes ne résistent plus à leurs pulsions : des hommes se
libèrent sur ton corps, des femmes se caressent frénétiquement, happées par
l’intensité de ce moment hors du commun.
Mais ce
n’est pas seulement ton corps qui est en jeu. Ton esprit, ton âme, traversent
cette expérience comme une danse sur le fil du rasoir, oscillant entre
humiliation et triomphe. Tu es la reine de ce chaos, celle qui incarne la
quintessence du désir brut, irrépressible.
Et
pourtant, derrière cette scène de débauche, il y a cette autre réalité. Une
femme à la vie ordinaire, une apparence sage, presque banale. Une femme qui
jongle entre ses rôles de mère, d’épouse, d’amante. Mais en toi brûle ce feu
indomptable, ce besoin de tout vivre, de tout ressentir, de repousser chaque
limite, car la vie est trop courte pour se contenter de demi-mesures.
C’est là,
dans ce paradoxe entre le quotidien et l’extraordinaire, que réside toute la
puissance de ton désir. Et moi, témoin et instigateur de ce théâtre obscur, je
ne peux qu’être subjugué par cette femme moderne, forte, qui ose tout.
©
copyright Marc Vongotha 63