vendredi 18 avril 2025

"Dans la Grange du Plaisir et de la Souffrance"

 




Sensualité et Soumission : Récits SM Classiques de A à Z


 Attention, il s’agit d’un récit à caractère érotique et pornographique. 

Ce récit peut heurter le jeune public ou les personnes sensibles.


Bienvenue dans un univers où la plume caresse l’interdit et explore les méandres des fantasmes inavoués. Cette rubrique est une ode à l’art de raconter, un espace où les récits SM prennent vie, entre sensualité brute et soumission totale.

 

Vous y découvrirez des textes qui capturent l’essence même du BDSM, qu’ils soient nés sous ma plume ou glanés dans les recoins les plus audacieux du web. De l’élégance des jeux de pouvoir aux pulsions les plus obscures, chaque histoire vous invite à plonger dans des scénarios intenses, libérés de toute censure.

 

Laissez-vous emporter par des récits où le désir se mêle à la douleur, où la domination et la soumission deviennent un langage à part entière. Qu’il s’agisse d’un hommage aux classiques intemporels ou de créations originales, ces textes sont conçus pour éveiller vos sens et nourrir vos rêves les plus profonds.

 

J’espère qu’ils sauront éveiller en vous des émotions puissantes et vous offrir autant de plaisir cérébral que physique. Laissez votre imagination s’envoler, et que chaque mot devienne une clé pour déverrouiller les portes de vos désirs.




       

    Toute ressemblance avec une certaine ex soumise 

      serait, bien sûr, purement fortuite… Mais qui sait ?


Parfois, l’ombre en moi se réveille, une part obscure qui murmure des fantasmes insoupçonnés, troublants. Je t’imagine dans un scénario où la perversion se mêle à l’intensité brute d’une mise à nu, où les limites s’effacent au profit d’un abandon total.

 

Tu es là, nue, vulnérable et pourtant fière, collier de cuir noir autour du cou, ceinture large et cloutée encadrant ton ventre. Ta poitrine tendue, offerte, trahit autant ta honte que ton désir. Tu te tiens dans un box d’une grange reculée, isolée au cœur du Forez, entourée de spectateurs avides, hommes et femmes, venus assister à cette étrange célébration de la déchéance, prêts à payer cher pour être témoins de ce spectacle unique.

 

Le décor est rustique, presque brut : de la paille, de la boue, l’odeur animale omniprésente. Une chèvre curieuse et un bouc imposant te fixent, tandis que leurs langues râpeuses explorent les moindres recoins de ton intimité, réveillant en toi une sensation troublante, un mélange d’inconfort et d’excitation. Ton regard, fier comme celui d’une guerrière Amazone, croise le mien. Nous savons tous les deux que ce jeu est autant une épreuve qu’une offrande.

 

Les murmures de la foule s’élèvent. Une femme s’avance et, d’un ton moqueur, propose :

« Elle ne souffre pas assez. Du gros sel, là, dans sa chatte… 

Voyons voir comment cette salope supporte vraiment. »

 

Le sel est apporté, et sans douceur, il est versé, frotté contre ta chair délicate. La brûlure est immédiate, violente. Ton corps tressaille, mais tes gémissements trahissent plus que la douleur : un plaisir enfoui, dévorant, que toi seule peux comprendre. Le bouc et les chèvres, attirés par cette saveur nouvelle, redoublent d’ardeur, leurs langues râpeuses aggravant ta souffrance tout en attisant cette flamme intérieure.

 

Tu es martyrisée, adorée, transformée en objet de désir et de fascination. La paille humide d’urine et de cyprine devient le théâtre d’un mélange viscéral de douleur et de plaisir, où les limites de la décence s’effacent totalement. Les spectateurs eux-mêmes ne résistent plus à leurs pulsions : des hommes se libèrent sur ton corps, des femmes se caressent frénétiquement, happées par l’intensité de ce moment hors du commun.

 

Mais ce n’est pas seulement ton corps qui est en jeu. Ton esprit, ton âme, traversent cette expérience comme une danse sur le fil du rasoir, oscillant entre humiliation et triomphe. Tu es la reine de ce chaos, celle qui incarne la quintessence du désir brut, irrépressible.

 

Et pourtant, derrière cette scène de débauche, il y a cette autre réalité. Une femme à la vie ordinaire, une apparence sage, presque banale. Une femme qui jongle entre ses rôles de mère, d’épouse, d’amante. Mais en toi brûle ce feu indomptable, ce besoin de tout vivre, de tout ressentir, de repousser chaque limite, car la vie est trop courte pour se contenter de demi-mesures.

 

C’est là, dans ce paradoxe entre le quotidien et l’extraordinaire, que réside toute la puissance de ton désir. Et moi, témoin et instigateur de ce théâtre obscur, je ne peux qu’être subjugué par cette femme moderne, forte, qui ose tout.


© copyright Marc Vongotha 63