dimanche 6 avril 2025

La Chaise Masturbatoire – Construction d’un Trône de Jouissance Forcée

 


La Chaise Masturbatoire – Construction d’un Trône de Jouissance Forcée




Il suffit parfois d’un peu d’imagination, de quelques outils, et d’une bonne dose de vice pour créer une pièce maîtresse du plaisir BDSM : la chaise masturbatoire. D’apparence simple, elle dissimule une mécanique impitoyable, pensée pour submerger une femme masochiste de sensations incontrôlables.

 

Matériaux & Préparation


Prenez une chaise en bois, solide, stable, de préférence sans accoudoirs. Le dossier doit permettre un bon maintien du buste, tandis que l’assise devra être modifiée. Découpez-y soigneusement un trou au centre, assez large pour y laisser passer un vibromasseur puissant – un modèle de type Hitachi Magic Wand, ou toute autre version de haute intensité, solidement fixé par en-dessous.

 

Ajoutez plusieurs anneaux métalliques, vissés sur les pieds, les montants ou le dossier, à des points stratégiques. Ils permettront d'attacher chevilles, poignets, voire torse et tête, selon le degré d'immobilisation souhaité.

 

La touche finale ? Une peinture noire, bio et non toxique, résistante à l’humidité. Elle ne doit ni irriter la peau ni relâcher de vapeurs indésirables, car cette chaise est vouée à accueillir des corps nus, parfois en sueur, souvent en transe.

 

Mise en scène


Une fois la chaise sèche et prête, il ne reste qu'à y installer la soumise. Nue, les jambes écartées, attachée sans échappatoire, elle est offerte au vibromasseur qui trône entre ses cuisses. La puissance de l'engin, couplée à l’immobilité forcée, transforme la jouissance en épreuve… ou en supplice délicieux, selon la nature de la femme.

 

C’est un dispositif idéal pour explorer le bondage orgasmique, l'orgasme forcé ou le déni d’orgasme, selon le scénario. L’effet psychologique est aussi puissant que la stimulation physique : elle ne contrôle rien. Ni ses gestes. Ni son plaisir. Ni le temps que vous choisirez de la laisser dans cet état.


et oui sourire j'en possède une chaise de se style 

comme quoi chiner en brocante

on trouve des objets sympa 



 

La Chaise Noire – Journal d’une femme de cinquante ans

Elle savait. Depuis des jours, elle le savait.

 

Dans le secret de son appartement trop bien rangé, entre les draps qui ne sentaient plus que le silence, elle se préparait. Lentement. Mentalement. Chair et esprit en état d’alerte. L’invitation du Maître avait été claire : « Vendredi. 21h. Tu t’assoiras sur la chaise noire. Et tu n’en bougeras pas. »

 

Elle avait cinquante ans. Et alors ? Elle n’avait jamais été aussi vivante que depuis qu’elle avait plongé dans cette part d’elle-même qu’elle avait longtemps niée. Cette part qui rêvait d’abandon, de douleurs choisies, de plaisirs incontrôlables. Ce fantasme ancien, enterré sous des années de respectabilité, de maternité, de compromis. Aujourd’hui, elle venait le vivre. Entièrement.

 

À l’arrière de la voiture, elle sentit déjà l’humidité lui monter entre les cuisses. Elle n’était pas nue, mais elle s’était préparée. Pas de culotte. Un long manteau. Juste ce qu’il fallait pour ne pas trahir, mais tout pour se livrer. Son sexe vibrait à l’idée de ce qui l’attendait. Elle était déjà presque à bout.

 

Le Maître ouvrit la porte sans dire un mot.

 

Elle entra, comme on entre dans un sanctuaire. À peine entrée, il la fit se déshabiller. Lentement. Il la regardait comme un sculpteur jauge un bloc de marbre prêt à être fendu. Lorsqu’elle se retrouva nue, elle frissonna, mais ne baissa pas les yeux. Il ne lui permit aucun mot.

 

La chaise était là, au milieu de la pièce. Peinte en noir mat. Austère. Organique. Un trou béant entre les jambes. Elle sut. Elle comprit. Et elle mouilla plus fort encore.

 

Le Maître l’attacha. Bras tirés vers l’arrière. Chevilles fixées aux pieds. Une sangle autour de la taille. Une autre sur la gorge, juste assez pour la maintenir. Puis, du bas, le vrombissement monta. Le Wand entra en contact. Fort. Brutal. Sans tendresse.

 

Elle hurla sans un mot.

 

Ce fut une chute. Un précipice. Elle se débattait, mais rien ne bougeait. Elle se tendait, mais ne pouvait fuir. Chaque orgasme la traversait comme une décharge. Elle jouissait sans le vouloir. Sans le pouvoir. C’était extatique. Et cruel. Chaque vague l’éloignait d’elle-même. Elle devenait une bête, une matière, offerte et consumée.

 

Elle perdit la notion du temps.

 

Combien ? Trois ? Cinq ? Huit ? Elle ne savait plus. Son sexe était brûlant, inondé. Son esprit fragmenté. Elle ne savait plus si elle voulait que ça continue ou que ça s’arrête. Elle pleurait presque. De fatigue, de plaisir, de honte, de gratitude.

 

Est-ce une torture ? Oui.

 

Est-ce une libération ? Aussi.

 

Elle en sortit défaite et rayonnante. Tremblante. Vidée. Les jambes engourdies, le sexe endolori, mais une paix étrange dans le ventre. Comme si, enfin, elle s’était rencontrée.



© copyright Marc Vongotha 63


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