On ne
choisit pas ses perversions,
Elles
s’insinuent, sombres obsessions.
Rien ne
s’explique, tout se ressent,
Frissons
de peur, douleurs vibrantes.
S’offrir
au sadique, cœur à nu,
Frôler la
folie, sans retenue.
En jouir
impudique, déchaîner les flammes,
Approcher
le diable, sacrifier son âme.
La
douleur devient une danse sublime,
Chaque
coup, chaque cri, un hymne intime.
Laissez
vivre ce qui vous consume,
Ces
éclats sombres où le désir se résume.
Servir,
ployer, et jouir dans l'abandon,
Se
perdre, se trouver, dans cette dévotion.
Ce qu’on
vit ne tient qu’à une étincelle,
Ce qui
brûle en toi, une vérité éternelle.
© copyright Marc Vongotha 63