dimanche 4 mai 2025

Pour les âmes égarées qui s’aventuraient dans son Univers

 





Pour les âmes égarées qui s’aventuraient dans son univers, il n’était pas un guide, mais un tentateur. Il ne les sauvait pas, non. Il les possédait. Quand leur paradis tremblait sous l’aveu des envies refoulées, il les conduisait en enfer. Mais cet enfer n’était pas un lieu de damnation : c’était un sanctuaire où chaque morsure et chaque coup de fouet devenaient des clés ouvrant les portes de l’abandon.

 

Là, les corps s’offraient, soumis ou déchaînés, ligotés ou agenouillés, dans une danse où le pouvoir et la vulnérabilité se mêlaient. Le cuir, le métal froid, et la chaleur du sang formaient une symphonie de sensations. Chaque cri de douleur devenait une note de plaisir, chaque marque laissée sur la peau un témoignage indélébile de la liberté retrouvée.

 

Et toi, âme égarée, lorsque tes doutes te submergeront, viens. Viens avec ton fardeau de honte et tes désirs inavoués. Je t’emmènerai là où la morale se brise, où tes chaînes invisibles seront remplacées par celles que tu embrasseras. Dans cet enfer, tu ne seras pas perdu : tu renaîtras, à genoux, dans l’extase et la servitude.


© copyright Marc Vongotha 63