dimanche 22 juin 2025

Gourmandise et volupté : La Table, l’Amour et le BDSM

 

 


Gourmandise et Volupté : La Table, l’Amour et le BDSM

 



Être gourmand, c’est goûter la vie avec appétit, s’abandonner sans retenue à ce qui réveille les sens et suscite l’extase. Il y a, entre la bonne table et les pratiques de l’amour, un lien indéniable. Comme un plat soigneusement préparé, l’amour et le BDSM se savourent avec patience, délicatesse et une pointe d’audace.

 



"La Grande Bouffe" (1973) réalisé par Marco Ferreri. Ce film culte explore les thèmes de la gourmandise, de la sexualité, et des excès, en mettant en scène un groupe d’hommes qui décident de s’isoler dans une villa pour se livrer à une orgie de nourriture et de plaisir jusqu’à l’autodestruction.

 

Le film est une satire acerbe de la société de consommation, où nourriture et sexe deviennent des métaphores des désirs insatiables et de l’absurde quête de satisfaction. Les personnages, chacun représentant une facette de l’hédonisme, explorent leurs limites à travers des scènes mêlant la sensualité à la gastronomie de manière à la fois provocante et troublante.









On pourrait évoquer le célèbre film italien "La Grande Bouffe" (1973) de Marco Ferreri, où nourriture et plaisir charnel s’entrelacent jusqu’à devenir indissociables. Ce chef-d’œuvre provocateur explore l’idée que la gourmandise – qu’elle soit pour la table ou pour le sexe – est une quête infinie de satisfaction. À travers ses personnages, il nous rappelle que les plaisirs des sens sont souvent aussi excessifs qu’essentiels.

 

Les femmes voluptueuses et la gourmandise sensuelle




Imaginez une femme ronde, généreuse, dont chaque courbe raconte une histoire de plaisir assumé. Elle est l’incarnation de la gourmandise sensuelle, celle qui n’a pas peur de savourer une bouchée de chocolat noir, un verre de vin corsé, ou une caresse brûlante sur sa peau. Ses appétits, qu’ils soient pour la chair ou la chaire, la rendent d’autant plus fascinante.

 

Dans le BDSM, ces courbes prennent une autre dimension : elles deviennent des territoires à explorer, des promesses d’abandon et de douceur. Une femme gourmande sait souvent mieux que quiconque ce que signifie savourer un moment, le prolonger, jouer avec les attentes et les plaisirs. Comme dans un repas gastronomique, chaque geste est mesuré, chaque sensation est amplifiée.

 

Se méfier des femmes au régime ?


À l’opposé, peut-on réellement se laisser aller à l’intensité du plaisir avec une personne qui refuse toute forme de gourmandise, qui contrôle chaque bouchée, et pour qui les plaisirs de la table sont une discipline plutôt qu’un abandon ? Cela soulève une question presque philosophique : peut-on être pleinement dans l’instant, dans l’abandon sensuel, sans un goût sincère pour la vie et ses excès, aussi bien dans l’assiette que dans la chambre ?

 

Ce n’est pas une condamnation des régimes ou des choix alimentaires – chacun a ses raisons, ses croyances. Mais il est vrai que l’excès de contrôle, qu’il soit sur la nourriture ou les émotions, peut parfois refléter une difficulté à se laisser aller. Dans le BDSM, où l’abandon et la confiance sont primordiaux, une telle retenue pourrait être un frein.

 

BDSM et Gourmandise : Un art de la mise en scène





La gourmandise dans le BDSM, c’est transformer un repas en cérémonie :

 

Le jeu des textures : une fraise roulée sur la peau, une coulée de miel chaud, une goutte de vin effleurant les lèvres.

 

Le contrôle des sensations : jouer avec le chaud et le froid, le doux et le piquant, comme on jouerait avec le consentement et la confiance.

 

L’anticipation du plaisir : laisser un partenaire observer, respirer, mais ne toucher qu’au bon moment, comme une bouchée qui ne se livre qu’après un rituel précis.

 

Les femmes gourmandes, par leur nature même, incarnent souvent ce pouvoir de l’attente et de la satisfaction. Elles savent mieux que quiconque que le plaisir, qu’il soit dans l’assiette ou sur le corps, ne s’apprécie pleinement que dans un état d’abandon total et complice.

 

Alors, oui, peut-être que ces femmes sont les meilleures dans l’art du sexe et du BDSM. Non pas parce qu’elles sont simplement rondes ou voluptueuses, mais parce qu’elles ont un appétit de vivre et d’aimer qui les rend infiniment séduisantes. Elles savent que chaque moment peut être une fête des sens – à condition de le partager avec la bonne personne.