En ce dimanche de pluie, bien Automnale une idée
juste quelques lignes en imaginant
une quadra solitaire un peu désabusé
Qui a besoin de plaisir
Dehors,
la pluie frappe les vitres comme une mélodie sombre. Dans la pénombre de sa
chambre, elle s’installe sur le lit, seule, la quarantaine affamée, lasse de la
semaine et de ses frustrations. Devant elle, l’écran crache des images de
soumises enchaînées, fessées, brûlées de cire. Son esprit se tord, sa main
tremble déjà.
Un
dimanche de pluie… sans homme pour la dompter, elle s’invente ses propres
tortures, prisonnière volontaire de son tabasco et de ses fantasmes les plus
sombre
Un dimanche de pluie, bien trop solitaire
Un dimanche matin de pluie… La maison est silencieuse,
mais son lit devient champ
de bataille.
Allongée,
la quarantaine brûlante, elle ouvre ses cuisses, l’écran devant elle déverse
ses images SM : femmes marquées, entravées, offertes. Ses yeux se noient
dedans, son esprit se perd, sa main s’acharne. Deux doigts qui fouillent sa
vulve déjà luisante, le pouce qui frotte son clitoris sans pitié.
Elle
gémit, elle jouit, encore et encore. Ses reins se soulèvent, son sexe s’inonde,
ses draps s’imprègnent. Le plaisir la déchire, l’épuise, mais elle ne s’arrête
pas. Chaque orgasme est une fuite, chaque contraction une délivrance. Elle
force, elle insiste, jusqu’à ce que sa chair rougisse, irritée, douloureuse
mais toujours avide.
Son
ventre se contracte une dernière fois, la main collante, la gorge sèche.
Exténuée, elle retombe sur les oreillers, haletante, comme fouettée de
l’intérieur.
Pas
d’homme pour la dominer, pas de Maître pour lui donner l’ordre de jouir… alors
elle se condamne elle-même, esclave volontaire de ses propres fantasmes
sombres.
Elle a osée elle va le faire
Elle a
préparé son arme secrète : un god en plastique, hérissé de petits picots. Mais
ce matin, elle veut aller plus loin. Sur la table de chevet, une petite
bouteille rouge l’attend. Tabasco. Elle en badigeonne lentement le jouet, le
parfum piquant se répand dans l’air. Son ventre se serre d’anticipation.
Le
premier contact la fait gémir, mélange de feu et de froid, une morsure brûlante
qui s’enfonce en elle. La douleur explose, mais son bassin se cambre de
plaisir. Elle frotte, elle pénètre, chaque picot imbibé de piment lacère son
intimité de plaisir douloureux. Sa vulve s’enflamme, chaque mouvement arrache
un cri, mi-supplice, mi-ivresse.
Elle
s’acharne, jouit une fois, deux fois, incapable de s’arrêter. Les larmes lui
montent aux yeux, ses cuisses tremblent, sa chair rougie pulse de douleur. Mais
c’est là qu’elle trouve son évasion : dans cette brûlure qui la dévore, dans
cette jouissance qui la broie.
Son
clitoris en feu, ses lèvres irritées, elle continue jusqu’à l’épuisement,
jusqu’à ce que ses muscles lâchent, que le god glisse hors d’elle, dégoulinant.
Elle s’effondre sur les oreillers, haletante, brûlante, le sexe martyrisé mais
l’esprit libéré.
Un
dimanche de pluie… sans homme pour la dompter, elle s’invente ses propres
tortures, prisonnière volontaire de son tabasco et de ses fantasmes les plus
sombre
Et
dehors, la pluie bat la mesure, complice de son épuisement.
Rassasiée, elle va se faire un bon petit déjeuner
© copyright Septembre 2025 Marc Vongotha 63
