dimanche 21 septembre 2025

Dehors, la pluie frappe les vitres comme une mélodie sombre.

 


 En ce dimanche de pluie, bien Automnale une idée

 juste quelques lignes en imaginant 

une quadra solitaire un peu désabusé

Qui a besoin de plaisir  

Dehors, la pluie frappe les vitres comme une mélodie sombre. Dans la pénombre de sa chambre, elle s’installe sur le lit, seule, la quarantaine affamée, lasse de la semaine et de ses frustrations. Devant elle, l’écran crache des images de soumises enchaînées, fessées, brûlées de cire. Son esprit se tord, sa main tremble déjà.


Un dimanche de pluie… sans homme pour la dompter, elle s’invente ses propres tortures, prisonnière volontaire de son tabasco et de ses fantasmes les plus sombre

Un dimanche de pluie, bien trop solitaire  

Un dimanche matin de pluie… La maison est silencieuse,

 mais son lit devient champ de bataille.


Allongée, la quarantaine brûlante, elle ouvre ses cuisses, l’écran devant elle déverse ses images SM : femmes marquées, entravées, offertes. Ses yeux se noient dedans, son esprit se perd, sa main s’acharne. Deux doigts qui fouillent sa vulve déjà luisante, le pouce qui frotte son clitoris sans pitié.

 

Elle gémit, elle jouit, encore et encore. Ses reins se soulèvent, son sexe s’inonde, ses draps s’imprègnent. Le plaisir la déchire, l’épuise, mais elle ne s’arrête pas. Chaque orgasme est une fuite, chaque contraction une délivrance. Elle force, elle insiste, jusqu’à ce que sa chair rougisse, irritée, douloureuse mais toujours avide.

 

Son ventre se contracte une dernière fois, la main collante, la gorge sèche. Exténuée, elle retombe sur les oreillers, haletante, comme fouettée de l’intérieur.


Pas d’homme pour la dominer, pas de Maître pour lui donner l’ordre de jouir… alors elle se condamne elle-même, esclave volontaire de ses propres fantasmes sombres.

 Elle a osée elle va le faire 

Elle a préparé son arme secrète : un god en plastique, hérissé de petits picots. Mais ce matin, elle veut aller plus loin. Sur la table de chevet, une petite bouteille rouge l’attend. Tabasco. Elle en badigeonne lentement le jouet, le parfum piquant se répand dans l’air. Son ventre se serre d’anticipation.

 

Le premier contact la fait gémir, mélange de feu et de froid, une morsure brûlante qui s’enfonce en elle. La douleur explose, mais son bassin se cambre de plaisir. Elle frotte, elle pénètre, chaque picot imbibé de piment lacère son intimité de plaisir douloureux. Sa vulve s’enflamme, chaque mouvement arrache un cri, mi-supplice, mi-ivresse.

 

Elle s’acharne, jouit une fois, deux fois, incapable de s’arrêter. Les larmes lui montent aux yeux, ses cuisses tremblent, sa chair rougie pulse de douleur. Mais c’est là qu’elle trouve son évasion : dans cette brûlure qui la dévore, dans cette jouissance qui la broie.

 

Son clitoris en feu, ses lèvres irritées, elle continue jusqu’à l’épuisement, jusqu’à ce que ses muscles lâchent, que le god glisse hors d’elle, dégoulinant. Elle s’effondre sur les oreillers, haletante, brûlante, le sexe martyrisé mais l’esprit libéré.

 

Un dimanche de pluie… sans homme pour la dompter, elle s’invente ses propres tortures, prisonnière volontaire de son tabasco et de ses fantasmes les plus sombre


Et dehors, la pluie bat la mesure, complice de son épuisement.

Rassasiée,  elle va se faire un bon petit déjeuner 


© copyright Septembre 2025  Marc Vongotha 63