Nul ne
peut prétendre à une bonne santé, une réelle prospérité, une véritable
créativité s'il ne commence, en priorité, par s'accepter lui-même. On ne
réussit rien sans s'en croire capable. Par contre, tout ce qu'on peut réussir
lorsqu'on a la confiance, c'est impressionnant. Essayez, vous verrez Il ne
suffit que d'un pas pour enclencher le mouvement.
Alexandra
Julien
Nul ne
peut goûter à la vraie jouissance sans s’accepter tel qu’il est : âme déchirée,
chair offerte, obscurité avouée. Celui qui nie ses pulsions reste prisonnier
d’une cage invisible. Mais celui qui ose se regarder en face, nu de tout
masque, découvre que sa propre perversion est une couronne.
Dans
l’univers BDSM, la confiance est ce pacte silencieux qui donne vie au fouet, au
bâillon, à la cire brûlante qui dégouline sur une peau tremblante. C’est la
conviction intime que l’on peut plier sans se briser, se donner sans se perdre,
jouir dans la douleur et renaître dans l’abandon. Et c’est dans cette foi en
soi — foi en sa force de dominer ou en sa capacité de souffrir — que naît
l’explosion créative, l’ivresse absolue.
Il ne
faut parfois qu’un pas…
Un simple
pas, mais abyssal : accepter d’ouvrir ses cuisses malgré la peur, tendre ses
poignets aux chaînes, baisser les yeux en signe de soumission, ou au contraire
lever la main pour marquer de cicatrices brûlantes une chair qui n’attend que
ça. Ce pas enclenche le mouvement, et le mouvement devient vertige : une
spirale de coups, de gémissements, de larmes salées et de jouissance extatique.
Alors, oui, tout ce que l’on peut réussir lorsque la confiance et l’acceptation se mêlent est impressionnant. Car dans la chambre obscure, ce n’est pas seulement un corps qui se donne : c’est une âme qui s’offre à la déflagration du plaisir et de la douleur, là où se tisse la véritable prospérité des êtres : l’extase d’un enfer choisi.
© copyright Septembre 2025 Marc Vongotha 63
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