dimanche 21 septembre 2025

Nul ne peut prétendre à !!!

 




Nul ne peut prétendre à une bonne santé, une réelle prospérité, une véritable créativité s'il ne commence, en priorité, par s'accepter lui-même. On ne réussit rien sans s'en croire capable. Par contre, tout ce qu'on peut réussir lorsqu'on a la confiance, c'est impressionnant. Essayez, vous verrez Il ne suffit que d'un pas pour enclencher le mouvement.


Alexandra Julien 


Nul ne peut goûter à la vraie jouissance sans s’accepter tel qu’il est : âme déchirée, chair offerte, obscurité avouée. Celui qui nie ses pulsions reste prisonnier d’une cage invisible. Mais celui qui ose se regarder en face, nu de tout masque, découvre que sa propre perversion est une couronne.

 

Dans l’univers BDSM, la confiance est ce pacte silencieux qui donne vie au fouet, au bâillon, à la cire brûlante qui dégouline sur une peau tremblante. C’est la conviction intime que l’on peut plier sans se briser, se donner sans se perdre, jouir dans la douleur et renaître dans l’abandon. Et c’est dans cette foi en soi — foi en sa force de dominer ou en sa capacité de souffrir — que naît l’explosion créative, l’ivresse absolue.

 

Il ne faut parfois qu’un pas…


Un simple pas, mais abyssal : accepter d’ouvrir ses cuisses malgré la peur, tendre ses poignets aux chaînes, baisser les yeux en signe de soumission, ou au contraire lever la main pour marquer de cicatrices brûlantes une chair qui n’attend que ça. Ce pas enclenche le mouvement, et le mouvement devient vertige : une spirale de coups, de gémissements, de larmes salées et de jouissance extatique.

 

Alors, oui, tout ce que l’on peut réussir lorsque la confiance et l’acceptation se mêlent est impressionnant. Car dans la chambre obscure, ce n’est pas seulement un corps qui se donne : c’est une âme qui s’offre à la déflagration du plaisir et de la douleur, là où se tisse la véritable prospérité des êtres : l’extase d’un enfer choisi.




 © copyright Septembre 2025 Marc Vongotha 63