dimanche 28 septembre 2025

On dit toujours : Je ne ferai jamais ça.

 




"On dit toujours : Je ne ferai jamais ça.

Jusqu’à ce que la chair brûle de désir face

 A un être pervers, démoniaque, assez puissant

 Pour tordre vos résistances.

Pour vous donner l'envie

Pour ouvrir les portes de votre esprit

Alors le corps s’ouvre, la raison cède,

 et la bouche qui refusait murmure enfin : encore.

 

Il ne vous a pas fait de mal, non.

 Il a su lire en vous, déchiffrer vos envies les plus noires,

 Celles que vous dissimuliez comme des cicatrices honteuses.

Il les a caressées, attisées, jusqu’à ce

 Qu’elles deviennent votre vérité nue.

Vous pensiez fuir la douleur, mais vous avez joui

De la morsure du cuir, de la brûlure de la cire,

 De la flagellation qui marque et révèle.

 

L’apprentissage se fait toujours à la limite

 Là où la peur se mue en excitation,

Là où le plaisir naît de la douleur, où l’on gémit

 En découvrant que le mot souffrir peut rimer avec jouir.

 

Être différent n’est pas une malédiction,

C’est un privilège rare.

Car seuls les élus osent franchir le seuil

 Et se perdre dans l’abîme d’une passion sans retour.

Se perdre jusqu’à se dissoudre,

S’abandonner jusqu’à se détruire,

Jouir jusqu’à ne plus savoir où commence

 La douleur et où s’achève l’extase."

 

© copyright septembre 2025 Marc Vongotha 63