" Elle
pensait venir pour jouer.
Elle a
compris trop tard que je ne joue pas.
Halloween
est ma saison, et la peur ma compagne.
Sous mes
doigts, sa peau brûle, son esprit se fissure,
Et quand
elle cède enfin, c’est le plus beau des sorts.
Le
fouet claque comme un tonnerre dans la nuit.
Chaque
coup la fait renaître, chaque gémissement est un serment.
Je la
garde au bord, dans ce purgatoire où la douleur jouit d’elle-même.
Ses
larmes brillent comme des perles d’obsidienne.
C’est
Halloween : la beauté du supplice est la seule vérité.
Cette nuit, je suis son démon.
Je la
fais plier, vibrer, implorer.
Elle
porte son masque de soumise, moi mon masque de fer.
Entre
nous, un pacte scellé par le cri, la peur et le plaisir.
Et quand
la nuit s’éteint, c’est l’enfer qui nous envie. "
© copyright Octobre 2025 Marc Vongotha 63
