dimanche 19 octobre 2025

Quand l’attirance est physique, vous pouvez fuir.






Quand l’attirance est physique, vous pouvez fuir.

Changer de pièce, détourner le regard,

 Prétendre que rien ne s’est passé.

Mais quand l’attirance est mentale,

Tout devient plus dangereux.

Elle s’enroule autour de vous comme une main invisible,

Vous caresse, vous contrôle, vous dicte vos pensées.

Vous perdez pied sans même vous en rendre compte.

 

C’est la déchéance élégante, l’enfer parfumé de désir.

Vous luttez, mais vous savez déjà que vous perdrez.

Et ce renoncement a la saveur d’un baiser trop longtemps retenu.

 

Sa voix devient un piège,

Ses mots une caresse qui traverse vos défenses.

Vous sentez ce frisson qui monte, lentement, jusqu’à vous trahir.

Vos pensées se brouillent, vos gestes tremblent.

La raison s’efface. Le corps réclame.

 

Un simple ordre murmuré, et tout bascule.

Vous obéissez sans comprendre pourquoi.

Vous aimez ce vertige, cette main invisible qui vous conduit,

Ce feu qui glisse dans vos veines et vous brûle de l’intérieur.

 

La douleur devient beauté.

La tension, un langage secret.

Le plaisir, un châtiment délicieux.

 

Ce n’est plus un jeu, c’est une possession douce et cruelle,

Où le mental se soumet avant le corps,

Où la peur se mêle à l’envie,

Où chaque seconde devient une offrande silencieuse.

 

Vous vouliez résister.

Mais il ou elle a su vous briser sans violence,

Simplement en vous comprenant trop bien.

 

Et dans cet abandon parfait,

Vous découvrez que l’enfer

 Peut ressembler à une extase.


© copyright Octobre  2025 Marc Vongotha 63