Quand
l’attirance est physique, vous pouvez fuir.
Changer
de pièce, détourner le regard,
Prétendre que rien ne s’est passé.
Mais
quand l’attirance est mentale,
Tout
devient plus dangereux.
Elle
s’enroule autour de vous comme une main invisible,
Vous
caresse, vous contrôle, vous dicte vos pensées.
Vous
perdez pied sans même vous en rendre compte.
C’est la
déchéance élégante, l’enfer parfumé de désir.
Vous
luttez, mais vous savez déjà que vous perdrez.
Et ce
renoncement a la saveur d’un baiser trop longtemps retenu.
Sa voix
devient un piège,
Ses mots
une caresse qui traverse vos défenses.
Vous
sentez ce frisson qui monte, lentement, jusqu’à vous trahir.
Vos
pensées se brouillent, vos gestes tremblent.
La raison
s’efface. Le corps réclame.
Un simple
ordre murmuré, et tout bascule.
Vous
obéissez sans comprendre pourquoi.
Vous
aimez ce vertige, cette main invisible qui vous conduit,
Ce feu
qui glisse dans vos veines et vous brûle de l’intérieur.
La
douleur devient beauté.
La
tension, un langage secret.
Le
plaisir, un châtiment délicieux.
Ce n’est
plus un jeu, c’est une possession douce et cruelle,
Où le
mental se soumet avant le corps,
Où la
peur se mêle à l’envie,
Où chaque
seconde devient une offrande silencieuse.
Vous
vouliez résister.
Mais il
ou elle a su vous briser sans violence,
Simplement
en vous comprenant trop bien.
Et dans
cet abandon parfait,
Vous
découvrez que l’enfer
Peut ressembler à une extase.
© copyright Octobre 2025 Marc Vongotha 63

