Le Désir
Cérébral
L’attraction vers un ·e partenaire BDSM nous rappelle
une vérité simple et troublante :
Ce n’est
pas le corps qui dirige le jeu, mais la tête.
Le cerveau est le premier organe du plaisir,
Le plus puissant, le plus cruel
parfois.
Un regard, une phrase, une pause calculée suffisent à
Faire frissonner la peau bien avant
Qu’aucune main ne la touche.
Le corps, lui, n’est qu’un humble complice,
Un instrument docile entre les mains du
mental.
Il obéit, il traduit en chair les ordres de l’esprit,
Il s’abandonne à ce qu’il ne
comprend pas toujours.
Dans le
BDSM, la beauté n’a ni taille ni forme prescrite.
Qu’elle
soit ronde, fine, suette ou sauvage, qu’importe
Ce qui
compte, c’est cette étincelle dans les yeux,
Ce
frémissement d’âme quand deux esprits se reconnaissent,
Quand le désir devient langage,
Quand la soumission ou la domination
Naissent
avant même le premier contact.
Le désir
cérébral est un art lent, raffiné, cruel parfois.
Il
déshabille d’abord la pensée, il caresse les limites,
Il
murmure aux fantasmes bien avant de libérer les corps.
Et lorsque le jeu commence enfin,
Il ne s’agit plus seulement de peau,
Mais de
pouvoir, de confiance, de vertige partagé.
©
copyright Novembre Marc Vongotha 63
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