samedi 1 novembre 2025

Le Désir Cérébral

 



Le Désir Cérébral

 

L’attraction vers un ·e partenaire BDSM nous rappelle

 une vérité simple et troublante :

Ce n’est pas le corps qui dirige le jeu, mais la tête.

Le cerveau est le premier organe du plaisir,

 Le plus puissant, le plus cruel parfois.

 

Un regard, une phrase, une pause calculée suffisent à

 Faire frissonner la peau bien avant

 Qu’aucune main ne la touche.

Le corps, lui, n’est qu’un humble complice, 


Un instrument docile entre les mains du mental.

Il obéit, il traduit en chair les ordres de l’esprit, 

Il s’abandonne à ce qu’il ne comprend pas toujours.

 

Dans le BDSM, la beauté n’a ni taille ni forme prescrite.

Qu’elle soit ronde, fine, suette ou sauvage, qu’importe 

Ce qui compte, c’est cette étincelle dans les yeux,

Ce frémissement d’âme quand deux esprits se reconnaissent,

Quand le désir devient langage, 

Quand la soumission ou la domination

Naissent avant même le premier contact.

 

Le désir cérébral est un art lent, raffiné, cruel parfois.

Il déshabille d’abord la pensée, il caresse les limites,

Il murmure aux fantasmes bien avant de libérer les corps.

Et lorsque le jeu commence enfin, 

Il ne s’agit plus seulement de peau,

Mais de pouvoir, de confiance, de vertige partagé.


© copyright Novembre Marc Vongotha 63