dimanche 6 avril 2025

Il ne me Déplait Pas De ...

 





Le Vrai Voyage

 




Caustique

 





Indécence au Grand Air

 




"Derrière la porte d’un jardin, là où la lumière du jour peine à percer et où la solitude règne en maître, naissent les plus sombres plaisirs. Chaque recoin devient un théâtre de soumission, chaque arbre un témoin silencieux des corps livrés à des actes inavouables. Ici, l’innocence des fleurs contraste avec la violence des désirs, et le vent emporte les échos de soupirs étouffés, de gestes obscènes et de perversions exaltées. Ce jardin n’est pas un havre de paix, mais un royaume d’interdits où tout devient possible, surtout le pire."

"L’appel de la nature ne se limite pas aux randonnées innocentes. Elle devient le théâtre d’actes inavouables, là où le sauvage rencontre le charnel. Découvrez ces instants volés en extérieur, où l’érotisme flirte avec la liberté et l’insolence."


















Avertissement concernant les photos publiées

 

Madame, Monsieur,

 

Si vous retrouvez par hasard une de vos photos sur ce site, cela signifie qu'elle a vraisemblablement été publiée auparavant sur d'autres sites publics BDSM accessibles sur internet.

 

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2 La date et son classement sur la page concernée.

3 Toute information sur l'origine de la photo (si possible).

Je vous remercie de votre compréhension et de votre collaboration.


SM Ment Votre Marco 

Gif

 


Tout le Monde a des Secrets

 











Tout le monde a des secrets.


Pas seulement des petites cachotteries anodines ou des fautes de jeunesse. Non. Des vrais secrets. De ceux qu’on cache dans les coins les plus sombres de l’âme. Des images floues, des scénarios qu’on rejoue en boucle dans le silence des nuits blanches. Des envies qu’on n’avoue jamais. Pas même à soi-même.

 

Certains les appellent fantasmes. D’autres y voient de la perversion. Mais entre les deux, il y a un abîme d’humanité. Parce que tout le monde a déjà eu ce frisson de honte mêlée d’excitation. Ce moment où l’on se surprend à désirer quelque chose d’inavouable. Un ordre. Une claque. Une soumission. Une morsure. Une brûlure lente.

 

Le BDSM ne s’invente pas. Il émerge. Parfois brutalement, parfois lentement, comme une réponse trouble à une question qu’on ne savait pas qu’on portait en nous. Pourquoi ce besoin de contrôle ? Pourquoi cette envie de tout abandonner ? Pourquoi ce plaisir dans la douleur, dans l’attente, dans l’humiliation ou dans la retenue ?

 

Peut-être parce que derrière chaque être bien élevé, il y a un masque. Et derrière ce masque, une pulsion. Un désir de perdre pied, de se heurter à ses limites, d’être vu dans sa nudité psychique la plus crue. Le BDSM, c’est cette langue que peu comprennent, mais que beaucoup parlent en silence. Celle des regards lourds de sens, des cicatrices invisibles, des gestes codés.

 



Tout le monde a des secrets.

Des regrets.

Ou une question restée sans réponse :

Et si j’allais jusqu’au bout ?


Leone Frollo : Des grandes plaines du western à l’univers troublant de l’érotisme Dessiné

 


 Leone Frollo : des grandes plaines du western à l’univers troublant de l’érotisme dessiné

 



Le parcours singulier d’un maître italien du fantasme graphique

 

Leone Frollo (1931–2018) fait partie de ces dessinateurs inclassables, ayant traversé les genres et les époques, jusqu’à s’imposer comme une référence incontournable dans l’univers de la bande dessinée érotique. Sa carrière débute dès 1948 avec Sui Grandi Laghi (« Sur les grands lacs »), un western aux grands airs d’aventure classique. Mais c’est bien plus tard, dans des eaux bien plus sensuelles, qu’il déploiera toute sa subtilité graphique.

 

Entre 1958 et 1968, Frollo travaille à l’agence Fleetway de Londres, produisant des histoires de guerre pour le marché britannique. Loin de l’érotisme, cette décennie le forme à la rigueur du dessin narratif et à l’efficacité du découpage. Mais l’Italie des années 1970-80 s’ouvre à d’autres désirs, d’autres formes d’imaginaire…

 

Quand Blanche-Neige se dénude : Biancaneve et l’explosion d’Edifumetto

 

C’est à partir du milieu des années 1980 que Frollo entame sa mue artistique. Il plonge alors dans l’érotisme et la sensualité pure, collaborant avec la légendaire maison d’édition italienne Edifumetto, spécialisée dans les fumetti pour adultes. Il y crée Biancaneve, une variation sulfureuse du conte de Blanche-Neige. Ici, la princesse devient un être voluptueux, prisonnière de ses désirs, évoluant dans un univers à la fois féérique, grotesque et débridé.

 

En France, cette série paraît chez Elvifrance sous le titre Contes malicieux, véritable bible de la BD licencieuse des années 70-80. Les amateurs y retrouveront des thèmes chers au BDSM : domination, tentation, ambivalences des figures féminines et masculines, dans une esthétique délicieusement rétro.

 

Une esthétique douce, presque sucrée, pour des scènes de débauche délicate

 

Frollo est un paradoxe fascinant : ses personnages semblent sortir de cartes postales anciennes, avec leurs boucles sages et leurs corsets serrés. Mais derrière ces visages angéliques, tout explose. Les postures sont lascives, les corps tendus par le plaisir ou l’attente, les regards chargés de soumission ou de provocation. Il y a chez lui un raffinement érotique qui flirte avec la perversion polie — le BDSM y est souvent suggéré, contenu, d’autant plus troublant.

 

De la BD aux illustrations fines : Mona Street, Diva, et le dernier souffle érotique











Après 1987, Leone Frollo change de cap stylistique et produit plusieurs œuvres destinées au marché français : Malicieusement femmes, Diva et surtout Mona Street. Cette dernière série raconte les aventures érotiques d’une jeune diplômée américaine au début du XXe siècle. C’est à la fois une chronique sociale, une initiation aux plaisirs du corps et un bijou graphique à la sensualité subtile.

 

Ce sera sa dernière bande dessinée. Par la suite, Frollo délaissera les planches pour se consacrer à des œuvres uniques sur papier : aquarelles, pastels, dessins au crayon. Son style devient plus libre encore, et plus onirique. L’univers BDSM n’y est pas toujours frontal, mais toujours en filigrane, dans les jeux de poses, les accessoires, ou les regards d’attente.

 

Héritage et influence

 

Leone Frollo laisse derrière lui un héritage singulier : une sensualité élégante, rétro, parfois teintée de cruauté douce. Il n’a pas cherché à choquer, mais à éveiller — dans l’intimité du regard, il a mis en scène des fantasmes sans jamais les juger.

 

Dans l’univers BDSM, son œuvre peut sembler trop “douce” pour certains. Pourtant, c’est dans cette douceur même que se cachent les promesses les plus brûlantes. Entre les lignes de ses dessins, tout est possible : le fouet, la contrainte, la reddition.




Ce recueil regroupe l'ensemble des histoires courtes de Leono Frollo, depuis ses premiers pas dans l'érotisme dessiné, au cours des années 1970, jusqu'à ses bandes dessinées publiées dans Diva, l'élégante revue italienne des années 1980. La Belle Éplorée, qui donne son titre au recueil, est un hommage à John Willie. Ses autres histoires balayent tous les genres : aventure, science- fiction, bondage.














Vaste programme dans le bordel tenu par madame Georgette : il suffit d'allonger, puis de s'allonger. Dans "Meules d'or", une nouvelle prostituée refuse de montrer son sexe, on se demande pourquoi... Dans "Seize trous pour un mâle", il ne faut pas forcément seize trous pour un mâle. Dans "Le Roi des baiseurs", Arsène Lapine s'adonne au passe-passe pour ne pas payer ses passes. Trois nouvelles histoires érotico-porno pour se fendre la pipe. Casino est la série culte de l'immense Leone Frollo, surnommé le lion de Venise, l'égal de Manara et Crepax. On lui doit de magnifiques dessins qui célèbrent les prostituées, femmes fatales et les pin-up. C'est la première fois que Casino paraît en France non censuré, en respectant le principe du format d'origine.